วันศุกร์ที่ 6 กรกฎาคม พ.ศ. 2550

Le sport

Le sport
Qu'est-ce que le sport ?
Le terme de "Sport" a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit »[1]. En traversant la Manche, desport se mue en sport et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques. La langue allemande admet le terme sport et sa définition anglaise en 1831 ; la France en fait usage pour la première fois dès 1828[2]. Ainsi, depuis lors, le sport n'englobe plus les divers jeux de société ou jeux de l'esprit qui faisaient la joie d'un Gargantua[3]. La multiplication des sports, qui ne date pas d'hier, pose problème à certains.
Faut-il ainsi admettre les concours de chiens de berger comme un sport ? Vaste problème pour beaucoup, débat d'arrière-garde pour d'autres qui groupent les sports en trois grandes catégories : les sports olympiques, les sports non-olympiques ayant vocation à devenir olympiques, et les autres sports, dit mineurs, dont les concours de chiens de berger. Cette dernière catégorie apparaît hétérogène, mais l'essence même du mouvement sportif ne se situe pas là. Certains mettent alors l'importance sur l'existence de compétitions, mais c'est un faux débat, car le sport de loisirs reste du sport.
Histoire du sport
Le sport est un phénomène quasi universel dans le temps et dans l'espace, et, pour reprendre une maxime byzantine, « les peuples sans sport sont des peuples tristes ». Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait l'histoire du sport depuis l'origine : du professionnalisme au dopage, des supporters aux problèmes d'arbitrage.
La Grèce, Rome, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance du sport. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits, comme c'est le cas en Grande-Bretagne du Moyen Âge à l'époque Moderne, mais ce rappel permanent prouve une chose : la pratique sportive perdurait.
La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable. Une fédération internationale comme la FIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger la mise en application à la planète entière à compter d'une date précise. Et nul besoin à la FIFA de rappeler à l'ordre Pierre, Paul ou Jacques, car tout le monde suit le même règlement. Le sport propose ainsi un premier modèle de mondialisation réelle.
À l'inverse de cette structure centralisée à la romaine, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment aux États-Unis. La NBA a des règles particulières et pas question pour elle de se mettre sous la coupe de la Fédération internationale de basket-ball. Sauf pour les Jeux Olympiques, évidemment, car c'est la FIBA qui est en charge des épreuves. Les joueurs NBA doivent alors jouer selon les règles communes au reste du monde. Le baseball américain est encore plus caricatural sur ce point, avec les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée des World Series : American et National n'ont pas les mêmes règles du jeu !
Le sport est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste. Les Anciens mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion Milon de Crotone. La Renaissance redécouvre les vertus éducatives du sport et de Montaigne à Rabelais en passant par Mercurialis, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent le sport dans l'éducation. Gargantua est très sollicité à ce niveau !
Chaque époque a son sport-roi. L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de la course de chars. Pendant plus d'un millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des stars adulées par les foules dans tout l'empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le XIe et le XIIIe siècle. Attention à ne pas confondre le Tournoi et la joute équestre, version très allégée du tournoi. La violence de Tournoi cause sa perte, d'autant que le jeu de paume s'impose dès le XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe siècle comme le sport roi en Occident. Ce jeu de raquettes embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le XVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses hippiques qui s'imposent comme le sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques fut âprement disputée car le nombre des sports structurés augmente spectaculairement dès la fin du XIXe siècle. Le football rafle finalement la mise et est encore aujourd'hui l'incontestable sport numéro un sur la planète.
À ce tableau général, il convient d'apporter des nuances régionales. Ainsi, on remarque que l'ancien empire britannique n'est pas vraiment féru de football ! En revanche, il cultive les autres sports que soutenait jadis la bonne société anglaise, du tennis au hockey sur gazon en passant par le rugby et le cricket. Le cricket a ainsi le statut national dans des pays comme l'Inde ou le Pakistan. De même, l'Amérique du Nord a mis au monde plusieurs sports comme les canadiens hockey-sur-glace et basket-ball et les américains baseball et football américain, parvenant ainsi, provisoirement, à échapper à la vague football (qu'ils appellent soccer). En France, le sport roi de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui garde la palme jusqu'au triomphe du football, entre les deux guerres mondiales. Le rugby espéra bien se mêler a cette lutte, mais son implantion trop régionale était un frein.

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